Collection fondée par Bogumil Jewsiewicki (Université Laval, Québec – Canada)
Cette collection universitaire vise à analyser l’évolution contemporaine de certains pays d’Afrique centrale, notamment la République Démocratique du Congo (RD Congo), le Burundi, le Rwanda… tant au niveau des États et des systèmes politico-économiques qu’au niveau des populations et des individus, tant dans leur région géopolitique qu’au sein du Continent africain tout entier et dans le monde globalisé.
R. Giordano – coordonnateur (Univ. della Calabria – Italie) ; C. Carbone (Univ. della Calabria – Italie); D. Dibwe dia Mwembu (Univ. de Lubumbashi – RD Congo); A. Maindo (Univ. de Kisangani – RD Congo).
J. Bisanswa (Univ. Laval, Québec – Canada); F. De Boeck (Katholieke Univ. Leuven – Belgique); M. De Groof (Helsinki Collegium for Advanced Studies – Finlande); D. De Lame (MRAC – Tervuren – Belgique); N.R. Hunt (Univ. of Florida – USA) ; B. Lututala (CODESRIA, Dakar – Sénegal) ; E. Mudimbe-Boyi (Stanford Univ. – California, USA); I. Ndaywel è Nziem (Univ. de Kinshasa – RD Congo) ; N. Obotela Rachidi (Univ. de Kinshasa – RD Congo) ; Sabakinu Kivilu (Univ. de Kinshasa – RD Congo) ; E. Quaretta (Univ. della Calabria) ; J. Shaje (Institut des Musées Nationaux, RD Congo) ; G. De Villers (MRAC – Tervuren – Belgique).
Edoardo Quaretta est docteur en anthropologie de l’université de Pérouse et de l’Université libre de Bruxelles. Actuellement il est anthropologue consultant pour plusieurs institutions publiques et privées et collaborateur scientifique à l’Université de Calabre. Il mène depuis 2006 des recherches sur l’enfance, les configurations familiales et la sorcellerie au Katanga (République démocratique du Congo).
Cet ouvrage traite du phénomène d’accusation de sorcellerie dont les enfants font l’objet dans l’ancienne province du Katanga, dans le sud-est de la République démocratique du Congo. Pourquoi des sont-ils aujourd’hui accusés de sorcellerie ? À partir de cette question, le but plus large du livre est d’apporter une contribution originale à la compréhension du statut social et symbolique des enfants et des jeunes dans les familles urbaines du Katanga.
Noël Obotela Rashidi est professeur d’Histoire au Département des Sciences Historiques de l’Université de Kinshasa. Il assure également la direction du Centre d’études Politiques (CEP) de la Faculté des Sciences Sociales, Administratives et l’Afrique Centrale, membre du Comité Exécutif du CODESRIA (Conseil pour le Développement de la recherche en sciences sociales en Afrique) basé à Dakar (Sénégal).
Les contributions réunies ici retracent successivement le parcours historique de cette problématique, la source des conflits entre “originaires” et “non-originaires”, la gestion des espaces, la recherche d’une administration efficiente pour la décentralisation, les témoignages de ceux qui ont oeuvré au sein de la territoriale.
Isidore Ndaywel è Nziem, historien, est professeur ordinaire émérite à la Faculté del Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris et Membre Correspondant de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer à Bruxelles, il a été Coordonnateur du Comité Scientifique du Commissariat Général du Cinquantenaire (CGC) et le Commissaire Général du XIVe Sommet de la Francophonie (Kinshasa, 2012). Il est, par ailleurs, auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo (1998) et de la Nouvelle Histoire du Congo (2009).
De 1971 à 1981, l’Université congolaise a connu, sous le signe de l’Université nationale du Zaïre, une expérience originale de regroupement en un seul ensemble des trois universités existantes. L’objectif de cette réforme a été le contrôle de ces établissements par un pouvoir qui faisait ses premières armes dans la dictature. Mais elle a aussi hâté l’africanisation du Corps enseignant. Cet ouvrage en deux volumes est un recueil de témoignages de ceux-là mêmes qui ont vécu ce processus, comme étudiants ou professeurs. Complétés par des documents originaux, ces récits restituent l’ensemble de l’histoire de l’Université au Congo.
Matthieu Kayembe Wa Kayembe est docteur en Sciences de l’Université Libre de Bruxelles. Il est Professeur au Département de Géographie, Faculté des Sciences de l’Université de Lubumbashi, Directeur Administratif de l’Observatoire du Changement Urbain (OCU), un centre de recherche multitransdisciplinaire de l’Université de Lubumbashi et membre du tableau éditorial de la Revue Belge de géographie. Il enseigne sur les GIS, l’àménagement du Territoire, l’urbanisme, l’aménagement urbain, la télédétenction, l’analyse spatiale, la géographie politique, etc. Il est auteur de plusieurs articles scientifiques.
Toute personne qui débarque pour la première fois à Kinshasa est impressionnée par l’ampleur du ravinement. Puis elle se demande comment les Kinois sont parvenus à s’installer sur les zones à fort risque d’érosion ravinante, et comment les pouvoirs publics les en ont autorisé. Ce livre contient des éléments de réponse. Il montre que l’urbanisation de ces zones à fort risque a été l’oeuvre de la classe modeste, faute de mieux, et que les techniques qu’elle a utilisées sont la cause du développement et de l’expansion spatiale des ravins. Ces derniers provoquent la destruction d’habitations et de nombreuses infrastructures et entraînent des pertes de fonds très importantes alors que la prise en charge des ravins reste ségrégationniste ; les ravins se développant dans les quartiers modestes sont abandonnés à la population locale, tandis que ceux qui menacent de détruire les quartiers aisés et les routes d’importance régionale sont traités par les pouvoirs publics.
Matthieu Kayembe Wa Kayembe est docteur en Sciences de l’Université Libre de Bruxelles. Il est Professeur au Département de Géographie, Faculté des Sciences de l’Université de Lubumbashi, Directeur Administratif de l’Observatoire du Changement Urbain (OCU), un centre de recherche multitransdisciplinaire de l’Université de Lubumbashi et membre du tableau éditorial de la Revue Belge de géographie. Il enseigne sur les GIS, l’àménagement du Territoire, l’urbanisme, l’aménagement urbain, la télédétenction, l’analyse spatiale, la géographie politique, etc. Il est auteur de plusieurs articles scientifiques.
Toute personne qui débarque pour la première fois à Kinshasa est impressionnée par l’ampleur du ravinement. Puis elle se demande comment les Kinois sont parvenus à s’installer sur les zones à fort risque d’érosion ravinante, et comment les pouvoirs publics les en ont autorisé. Ce livre contient des éléments de réponse. Il montre que l’urbanisation de ces zones à fort risque a été l’oeuvre de la classe modeste, faute de mieux, et que les techniques qu’elle a utilisées sont la cause du développement et de l’expansion spatiale des ravins. Ces derniers provoquent la destruction d’habitations et de nombreuses infrastructures et entraînent des pertes de fonds très importantes alors que la prise en charge des ravins reste ségrégationniste ; les ravins se développant dans les quartiers modestes sont abandonnés à la population locale, tandis que ceux qui menacent de détruire les quartiers aisés et les routes d’importance régionale sont traités par les pouvoirs publics.
Rosario Giordano est professeur d’histoire de l’Afrique à l’Università della Calabria (Italie).
Edoardo Quaretta est chercheur postdoctoral à l’Università della Calabria (Italie).
Donatien Dibwe dia Mwembu est professeur d’histoire à l’Université de Lubumbashi (RD Congo).
Cet ouvrage naît d’un parcours transdisciplinaire qui a pour point de référence le projet « Mémoires de Lubumbashi » (2000-2010) et des présupposés théoriques et méthodologiques définis par le courant d’études de « l’histoire immédiate ». Une longue introduction porte sur la production et la circulation d’images, les représentations croisées et imaginaires du Soi et de l’Autre et les effets de connaissance/méconnaissance entre Occident et Congo ; les savoirs populaires congolais et les modalités et les langages des arts performatifs dans leur historicité et actualité. Les essais abordent les dimensions de la perception du temps et de l’historicité par les acteurs sociaux.
Isidore Ndaywel è Nziem, historien, est professeur émérite à la Faculté des lettres et Sciences Humaines de l’Université de Kinshasa. Directeur d’études associé à l’EHESS à Paris et Membre Correspondant de l’Académie Royale des Sciences d’Outre-Mer à Bruxelles, il a été Coordonnateur du Comité Scientifique du Commissariat Général du Cinquantenaire (CGC) et le Commissaire Général du XIVe Sommet de la Francophonie (Kinshasa, 2012). Il est, par ailleurs, auteur de la monumentale Histoire Générale du Congo (1998) et de la Nouvelle Histoire du Congo (2009).
De 1971 à 1981, l’Université congolaise a connu, sous le signe de l’Université nationale du Zaïre, une expérience originale de regroupement en un seul ensemble des trois universités existantes. L’objectif de cette réforme a été le contrôle de ces établissements par un pouvoir qui faisait ses premières armes dans la dictature. Mais elle a aussi hâté l’africanisation du Corps enseignant. Cet ouvrage en deux volumes est un recueil de témoignages de ceux-là mêmes qui ont vécu ce processus, comme étudiants ou professeurs. Complétés par des documents originaux, ces récits restituent l’ensemble de l’histoire de l’Université au Congo.
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